Occident (morceau de miouzic !)

On vous dira tout, d’Est en Ouest,
On vous crèvera les yeux entre ciel et terre brûlés,
Des voix s’élèvent, des voix célestes,
Qui épellent le monde à grand heurt de « Time is money ».

Ramenez vous, chers amis d’en haut,
Venez tout embellir d’un subtil revers de pinceau,
Sur les chairs désolées, des amours déchus,
Sur le vieil or des jours que la nuit dévore tout cru.

Dans la rue, j’ai bien pris mon temps,

Quand l’Occident se ment,
Il est face contre terre,
Tu risques un grave accident
Si tu n’ouvres pas les barrières.

Fini les morsures, fini les impostures,
Et fini les « peut-être que demain…»,
Finis les murs
D’Est-Berlin.

J’étais S.A : sans amour,
Mais j’ai renié le discours,
J’ai levé le bras vers le Führer,
Ce n’était qu’en guise de bras d’honneur.

Et dans le clan des spécialistes
En matière de matière,
La main dans la main, crevons les kystes
Des états totalitaires.

Mais tant que les palpitants éclatent
Dans l’ombre du marteau pilon,
Un poing en carton pâte
Fait office de blason.

Que l’Occident flippe un peu,
Qu’il entende raisonner les voix,
Les voix cachées au creux des pieux
De la misère qu’il ne voit pas.

« Finissons le travail, redorons le Diktat,
Redressons les têtes de mort,
Monarchie des aristocrates,
Dans les aléas, jeté en est le triste sort. »

J’ai du sang en cognac,
Plus d’une corde à mon arc,
Pour tendre les nerfs
Des révolutionnaires.

On portera les croix de la pensée unique,
Absorbée par l’éponge du créneau lobbycratique,
Non, toi pas fâché, juste fasciste,
Fou du roi sur un grand échiquier de troufions Gros vadistes.

Diamants solitaires, rongés par le temps,
Brisés par ces je ne sais quoi d’inquiétants,
Messieurs les décideurs, votre or est un leurre,
Car votre mort sera toujours à l’heure.

Et que vos textes sont longs !
Notre vie ne l’est pas,
Mieux vaut de bonnes idées à la con
Plutôt que de l’assassin charabia.

Un peu de poésie railleuse
Pour faire sonner les cloches,
En temps de guerre les mitrailleuses
Jouent déjà des airs à triples croches.

Le civil. Le militaire.
Sur les deux visages d’un même monstre nucléaire,
Toutes les atteintes à la liberté d’expression,
Tout ce bordel s’il vous plait et en haute définition !

Je cherche l’amour, tuant les avides,
En continu je tourne autour comme attiré par le vide.

Allan.

sympas cette miouzik les paroles aussi !

Merci beaucoup, Croc et...Deau ? :p

Un texte qui fait référence à plusieurs sujets, il est de toi je pense.
La zik est pas mal, j'adhère moins que sur d'autres morceaux mais ce n'est qu'une question d'affinité non de qualité,comme je préfère le préciser.

Des mots qui percutent plus que d'autres :
Ramenez vous, chers amis d’en haut,
Venez tout embellir d’un subtil revers de pinceau,
Sur les chairs désolées, des amours déchus,
Sur le vieil or des jours que la nuit dévore tout cru.

Continue !

Troisième chanson à écouter ce soir ! Zappée elle aussi

Contrairement à Mana, c'est l'une de mes préférées (question d'affinité comme elle l'a si justement dit).

S'il fallait chipoter, je dirais qu'un peu plus de "boost" dans certains couplets aurait été génial ("Quand l'Occident se ment...", "Que l'Occident flippe un peu..." et "Un peu de poésie railleuse..."). J'aurais peut-être vu une autre piste voixpour souligner ces passages... mais c'est vraiment pour chercher la petite bête là

Bravo, j'aime beaucoup !

Merci beaucoup à vous !



C'est vrai que le style est particulier, et qu'il y'aurais de mettre plus de panache pour souligner certains passages ^^

Bonne écriture et bon son !!!
Bravo Pluto !

cela me fait penser a cela...

gorillaz a fait de bons morceaux de ce style.. et son dessinateur est trop fort pour les mettre en images.. voila de quoi te donner une idée de clip a faire sur ce genre de musique!!

nice track

Merci beaucoup !